Jan
2023

CHANGEMENT DE PARADIGME SOCIETAL, UN CHANGEMENT INDISPENSABLE

Pour reprendre ce mot à la mode avec « résilience » et quelques autres en « franglais », et si 2023 était le début d’une nouvelle aire dans la façon d’appréhender le monde du travail ?

Je m’explique : Jusqu’à présent on a mis en opposition les salariés et les patrons. Ces sal… de patrons qui exploitent ces pauvres salariés toujours plus corvéables, toujours plus exploités et j’en passe. Exploiteurs de la première heure, pour la majorité, ils n’ont eu de cesse de générer sans partage d’énormes bénéfices à leurs profits et celui de leurs actionnaires.

C’est la réflexion que le monde du salariat se fait.

Ce qui finalement n’est pas complètement faux. A ceci près que cela concerne essentiellement les très grandes entreprises et leurs actionnaires de plusieurs milliers de salariés comme les GAFA entre autres. A l’échelle de notre pays, selon les statistiques de l’INSEE datant de 2018, ce sont moins de 300 grandes entreprises, sur près de 3.93 millions d’entreprises recensées tous secteurs confondus soit moins de 1% qui représentent tout de même pour 15 millions d’actifs 4 millions de salariés, soit presque un tiers. Les ETI représentent un peu moins de 20% et les PME et Micro-entreprises représentant le solde soit 50% de la population active.

parce que finalement à la lecture des profits et salaires astronomiques qui concerne 30% des salariés, c’est tout un pays qui est en ébullition. Le pire, c’est que si l’on regarde les salaires, ce sont pourtant dans ces mêmes salariés qui bénéficient des meilleures conditions entre gratifications et avantages divers.

Pourquoi ces chiffres ?

Les syndicats professionnels contribuent largement par leurs mouvements et leurs idées à amplifier ce mécontentement.

Finalement, ne croyez-vous pas que ce malaise entretenu entre autre par la presse, ne changera jamais tant que l’on abreuvera les gens avec des informations catastrophiques de tout genre ?

Bien sûr qu’il y a des combats à mener pour notre planète. Et je suis de ce combat à mon niveau, somme toute comme beaucoup de français. Donc la mobilisation sur l’écologie est devenue le combat de chacun. Bravo, mais après ?

C’est là que je pense qu’un changement de paradigme est nécessaire, voir indispensable.

Nous avons tous élevé nos enfants avec des objectifs de vie finalement assez simples. : Le plus d’études possible pour obtenir un bon job et un bon salaire, la création d’un patrimoine et d’une famille.

Or aujourd’hui les dernières générations ont d’autres objectifs. Ils sont notre avenir. Donc les critiquer et les affliger de tous les adjectifs dégradants est une erreur qui pourrait être fatale. Si comme moi vous lisez les différentes publications sur ce sujet, leur quête est un CDI (pour justifier d’un revenu en cas d’achat de bien) mais pas tous les jours, voire même un second job comme la création d’une start-up. Ceci pour au final obtenir un salaire suffisant, et pour 50% vivre plusieurs expériences sans attache en devenant leur propre patron.

Alors dire qu’ils ne veulent pas bosser, n’a aucun sens. Ils veulent travailler autrement. La grande différence c’est que les gens veulent de plus en plus d’autonomie dans leur job, de plus en plus d’indépendance et de reconnaissance quand ils ont le sentiment de s’impliquer dans l’entreprise. Certains ont crus que le télétravail était LA solution à tous ces maux. Pourtant, avec l’expérience COVID, beaucoup reviennent au bureau en mal de liens sociaux.  Même les indépendants qui n’ont d’autres choix s’orientent de plus en plus vers les espaces de coworking pour ne plus être isolés.

Aussi finalement, ne devrait-on pas non-plus distinguer salariés et patrons, mais plutôt ceux qui veulent travailler et les autres choix de vie ?

Pourquoi stigmatiser ces quelques % de « glandeurs » ? si c’est leur choix, laissons-les zoner à condition qu’ils n’emmerdent pas le monde.

Intéressons-nous en revanche à la majorité qui veut travailler.

Celle qui veut s’investir dans son job, dans la mission qu’ils ont choisie. Ceux là méritent toute l’attention nécessaire afin de favoriser leur réussite. Alors la QVT prend tout son sens au sein de l’entreprise quand les objectifs sont partagés par TOUS.

Vous remarquerez que je ne parle pas d’âge. Il faut définitivement arrêter avec l’âge, le genre et toutes les « conneries » qui génèrent une ségrégation idiote. Je fais partie de cette génération qui après 50 ans a pris un nouveau tournant. Je suis partie 4 ans en Afrique. A mon retour, j’ai réfléchi avec ma compagne à un nouvel élan en fonction de nos compétences et nous avons créé SSIGN qui marche fort.

A mon sens il y a TROIS critères essentiels

La Santé, l’Envie, les Compétences : le « SEC » Si ces 3 items sont au RV, alors tous les espoirs sont permis !

Votre avis et votre vision m’intéressent. Etes-vous prêts à ce changement de pensée ? Etes-vous prêts pour la mise en avant du SEC ?

Bonne réflexion et commentaires….

Des Questions ? Faites-Nous SSIGN !

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