Juin
2019

Externalisation, Transition, Accompagnement, Conseil, rien que des gros mots ?

Je lisais ce matin l’article sur Lyon Entreprises, relatant l’implantation à Lyon en avril dernier du Cabinet X-PM, spécialisé dans la transition managériale pour les ETI.

En écoutant Guillaume de Saignes présenter son activité, je relève que selon lui, le marché français sur l’externalisation des compétences est largement en retard en Europe par rapport aux pays scandinaves, la Belgique et l’Allemagne. Globalement, ils utilisent ces services externes 10 fois plus qu’en France.

Toujours selon X-PM, si c’est vrai pour les ETI, cet écart est encore plus accentué au niveau des PME. Pourtant nombre d’articles (voir en commentaires) expliquent les intérêts tant stratégiques que financiers que représentent des compétences externes. C’est un puissant levier de croissance que beaucoup de PME semble encore ignorer.

A contrario, nombre de spécialistes se réfèrent à une enquête de fin 2010 du Cabinet Cegos qui au contraire a publié une enquête qui évoque que 80% des entreprises françaises utilisent cet outil. Et même que 80% des patrons de TPE et PME, conscient, de l’intérêt pour leur entreprise envisageaient d’augmenter considérablement le recours à cette prestation.

Attention quand même aux chiffres évoqués par certains et repris par d’autres pour « arranger » leurs argumentaires…. Par exemple, Datamark a réalisé une étude en 2016 tentant à démontrer que l’externalisation réduit de 33% les coûts sur les services externalisés. Sauf que dans ce cas, il s’agit d’externalisation offshore…

Finalement ou est la vérité ?

Je reste convaincu que l’externalisation n’est pas un coût de plus, mais bel et bien un atout de taille pour développer sa croissance. Elle permet au Chef d’Entreprise de se focaliser sur le cœur de son business et d’éliminer toutes les taches parasites chronophages qui traitées à reculons, non seulement ne produisent pas que de la perte de temps, mais aussi du mauvais stress et des risques qui peuvent coûter chers… !

Quand je dis « élimine »r, évidement il s’agit en fait, de trouver un prestataire de confiance qui traitera ces taches non productives. Mais pas que…

Fidèle à mes principes basés sur le bon sens, l’externalisation doit être penser en fonction de deux axes, car se limiter à externaliser les taches non productives ne suffit pas si l’on veut grandir :

1)   Quels services dans mon entreprise est indispensable mais ne produit aucune valeur pour mon business ?

Exemples : gestion de mon parc informatique, gestion de ma flotte de véhicules ou d’engins, mise en conformité RGPD, la production de mes payes, ma comptabilité, etc…

2)   Quelles prestations ou savoirs me manquent t’ils en interne, pour augmenter mon offre de valeur et donc mon business ?

Exemples : développement commercial, stratégie de développement par rapport à mon marché, positionnement marketing digital, etc…

Le Chef d’Entreprise est un Chef d’Orchestre. Pourtant, il a créé son entreprise en étant très souvent spécialiste d’un domaine, mais pas un Manager naturel sachant s’entourer.

Se libérer du temps pour apprendre à s’entourer et comprendre avec humilité que l’externalisation est un atout, ne serait-ce pas le secret ?

Vous êtes Chef d’entreprise ? votre avis m’intéresse, n’hésitez pas à me donner votre avis et votre expérience.

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